Discussion en français et allemand avec
Ludwig Seyfarth, Berlin, historien d’art, critique d’art et commissaire de l’Arthena Foundation/K10, Düsseldorf,
animée par
Katharina Schmidt, artiste et professeure à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Marseille
et
Nadia Lichtig, artiste et professeure à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Montpellier (MoCo).
La trace directe de l’acte de peindre révèle, d’après la tradition, le côté immédiat de l’expression. Associée à la notion de force physique, l’importance donnée au geste est due notamment au cliché dépassé de peinture « masculine ». Ainsi, le geste peint était pendant longtemps plutôt « passé de mode ». Ce n’est que dans le cadre d’un nouvel intérêt pour la peinture abstraite et aussi informelle qu’elle a regagné en popularité ces dernières années. Le geste est aujourd’hui à nouveau employé par de jeunes artistes de façons différentes. Ce faisant, ils misent moins sur une supposée spontanéité ou immédiateté, mais plutôt sur une distance analytique qui s’avère productive.
Rencontre-débat dans le cadre de l’exposition « Unfinished Sympathy« , du 8 novembre 2017 au 2 février 2018 à la Maison de Heidelberg.
Heure :
18:30 h
Adresse :
Maison de Heidelberg
4 rue des Trésoriers de la Bourse
34000 Montpelllier