La quête d’un ensemble de lois cachées derrières les apparences avait été entreprise depuis longtemps déjà lorsqu’en 1905 Einstein décréta, dans sa théorie de la relativité, que cette quatrième dimension invisible de l’espace était le temps.¹
La peinture est un medium performatif. Elle se formule, elle se construit en se pratiquant. Le présent permanent de l’atelier, le flux de l’instant, est l’espace de la pratique picturale. C’est une pratique ouvrant une potentialité à travers le temps passé à faire, donnant place « à une expérience sans raison : nomade, anarchique, erratique »².
Ces artistes poursuivent tous, d’une manière processuelle et dans une structuration ouverte, un chantier d’expérience, une pensée plastique en mouvement. Ils partagent un goût pour une pratique concrète, physique et l’acceptation esthétique de l’imperfection, de l’éphémère.
Nadia Lichtig, Montpellier, septembre 2017
L’exposition rassemble des œuvres de
Cécile Dupaquier (Berlin)
Hansjoerg Dobliar (Munich)
Thomas Fougeirol (Paris/New York)
Nadira Husain (Berlin)
Shila Khatami (Berlin)
Nadia Lichtig (Montpellier)
Daniel Lergon (Berlin)
Alexander Lieck (Berlin)
Emmanuel Van der Meulen (Paris)
Bernard Piffaretti (Paris)
Renaud Regnery (Berlin)
Samuel Richardot (Paris)
Giovanna Sarti (Berlin)
Florian Schmidt (Berlin)
Katharina Schmidt (Marseille)
Stefanie von Schroeter (Berlin)
Benjamin Swaim (Paris)
Avec comme méthode l’attention flottante, et pour éthique l’amitié artistique, l’exposition s’est construite au fil du temps, comme un itinéraire de rencontres, entre Montpellier, Marseille, Paris, Munich et Berlin.
Dossier de presse : Unfinished Sympathy
¹Karin von Maur, Bach et l’art de la fugue, dans Sons et Lumières. Une histoire du son dans l’art du XXe siècle, Éditions du Centre Pompidou, 2004
² Philippe Choulet, L’empirisme comme apéritif. Une persistance de Deleuze, dans Deleuze épars, Édition Hermann, Paris, 2005
Heure :
12:30 - 13:30 h
Adresse :
Maison de Heidelberg
4 rue des Trésoriers de la Bourse
34000 Montpelllier