Un film documentaire de Grit Lemke
Allemagne, 2023, VOSTFR, 92 minutes
Projection-débat en présence de la réalisatrice
19h Apéro pour célébrer la Journée Franco-Allemande
20h Projection du film suivi d’un débat animé par Andreas Landeck
Qu’est-ce qui fait de nous ce que nous sommes ? L’origine, la langue maternelle, la nationalité ? Et si nous les perdions ? À la recherche de ses propres racines, la réalisatrice Grit Lemke explore un peuple autochtone en Allemagne : les Sorabes, le plus petit peuple slave. Leur langue et leur culture ont disparu ou sont fortement menacées par des siècles d’oppression et de pression d’assimilation. Mais une nouvelle génération ne veut plus accepter cela : Anna, étudiante en droit, devient une Hanka sorabe et rejoint la ferme et la famille d’Ignac, qui s’engage pour l’autodétermination sorabe. Petra se penche sur le traumatisme qu’elle a subi lorsque son village a dû, comme beaucoup de villages sorabes, céder la place à une mine de lignite à ciel ouvert. La jeune artiste Hella redéfinit le sorbisme comme alternatif, antifasciste et féministe. L’ancien hooligan Měto a changé de vie après avoir découvert ses racines sorabes. Son grand-père, qui a été battu lorsqu’il était enfant parce qu’il parlait sorabe, se bat contre la démence. Le poète national sorabe Jurij Koch réfléchit à la survie malgré l’adversité. Ginter, dont les parents ont dû prouver leur « aryanité » dans les années 1930 et l’ont élevé en allemand, s’interroge aujourd’hui, en tant que senior, sur son identité.
Des images métaphoriques de la nature, des réflexions poétiques d’une narratrice à la première personne et une musique sorabe archaïque mais expérimentale dans le tout premier film sur les Sorabes.
Was macht uns zu denen, die wir sind? Herkunft, Muttersprache, Nationalität? Was, wenn wir sie verlieren? Auf der Suche nach ihren eigenen Wurzeln erkundet die Regisseurin ein indigenes Volk in Deutschland: die Sorben, das kleinste slawische Volk. Ihre Sprache und Kultur sind entweder verschwunden oder durch jahrhundertelange Unterdrückung und Assimilationsdruck stark gefährdet. Doch eine neue Generation will das nicht länger hinnehmen: Die Jurastudentin Anna wird eine sorbische Hanka und schließt sich dem Hof und der Familie von Ignac an, der sich für die sorbische Selbstbestimmung einsetzt. Petra setzt sich mit dem Trauma auseinander, das sie erlitten hat, als ihr Dorf wie viele sorbische Dörfer einem Braunkohletagebau weichen musste. Die junge Künstlerin Hella definiert das Sorbischsein als alternativ, antifaschistisch und feministisch neu. Der ehemalige Hooligan Měto hat sein Leben umgekrempelt, nachdem er seine sorbischen Wurzeln entdeckt hatte. Sein Großvater, der als Kind verprügelt wurde, weil er sorbisch sprach, kämpft gegen die Demenz. Der sorbische Nationaldichter Jurij Koch denkt über das Überleben trotz aller Widrigkeiten nach. Ginter, dessen Eltern in den 1930er Jahren den „Ariernachweis“ erbringen mussten und ihn deutsch erzogen haben, fragt sich heute als Senior nach seiner Identität.
Metaphorische Naturbilder, poetische Reflexionen einer Ich-Erzählerin und archaische, aber experimentelle sorbische Musik im ersten Film über Sorben überhaupt.
Grit Lemke est née en 1965 à Spremberg. Elle a été, jusqu’en 2017, directrice de la programmation au Festival DOK Leipzig. En 2019, elle réalise son premier long métrage intitulé Gundermann Revier qui est dédié au musicien est-allemand Gerhard Gundermann. On l’appelle Hanka est son second long métrage.
Avec le soutien du
Heure :
19:00 - 22:00 h
Adresse :
Salle Pétrarque
2 place Pétrarque
34000 Montpellier