En faisant référence à la peinture, en quoi peut-on parler de grammaires et de fantômes ? Quelles trames de mémoires les oeuvres exposées font-elles apparaître ? De quoi ces peintures sont-elles hantées ? Comme point de départ de la discussion sera prise une note manuscrite affichée dans l’atelier de Klaus Merkel, ayant attiré l’attention de Nadia Lichtig lorsqu’elle lui a rendu visite à l’atelier début 2019.
Cette note a ensuite été prise en tant que trame de fond pour l’affiche de l’exposition Grammaires fantômes / Phantomgrammatiken. Il y est écrit, d’abord en allemand, puis traduit en anglais, puis de nouveau traduit en allemand : Du musst Deine Vergangenheit in Deine Figur einbauen. Das hilft Dir zu verstehen wer Du bist. David Bowie, late 80’s. / You have to accommodate your pasts with your persona… this helps you to reflect on what you are now. / Man muss seine Vergangenheit mit sich versöhnen… das hilft beim Nachdenken darüber, wer man jetzt ist. L’une des traductions possibles en français serait la suivante : Tu dois intégrer ton passé dans ton personnage, cela te permet de comprendre ton présent. David Bowie, fin des années 80.
Klaus Merkel (*1953 à Heidelberg) est artiste et professeur à l’Akademie der Künste de Münster. Il vit et travaille à Schallburg près de Fribourg en Allemagne. Nadia Lichtig est artiste et professeure au MO.CO Esba et commissaire de l’exposition Grammaires fantômes. Elle vit et travaille à Montpellier.
Heure :
18:30 h
Adresse :
Maison de Heidelberg
4 rue des Trésoriers de la Bourse
34000 Montpelllier