4ème partie du cycle de conférences Qu’est-ce qu’être libre ? De Nietzsche à Kant
par Olivier Tinland
Selon Arthur Schopenhauer (1788-1860), notre représentation du monde est illusoire puisqu’elle ne nous en livre qu’une apparence déformée par les capacités représentatives de l’esprit humain.
L’essence du monde, la « volonté », lui demeure cachée et le voue à se méprendre sur le monde et sur lui-même. La liberté humaine ne fait pas exception : l’idée de libre-arbitre est une illusion bien
ancrée dans le sens commun et chez les philosophes, qui nous dissimule l’emprise universelle du déterminisme naturel sur l’ensemble de nos conduites. Pour autant, Schopenhauer envisage, par-delà les mirages de la liberté d’agir, l’existence d’une liberté plus fondamentale, liée à l’être et non à l’action : toute la difficulté sera de savoir à quoi pourrait ressembler une telle liberté par-delà notre représentation phénoménale du monde, dont dépend la possibilité d’une libération à l’égard du « vouloir-vivre », donc la possibilité d’un salut humain dans un monde sans Dieu.
Olivier Tinland est maître de conférences en philosophie à l’université Paul Valéry – Montpellier III. La cinquième conférénce de ce cycle aura lieu le 25 avril 2017, cette fois-ci dans la salle habituelle, la Salle Pétrarque.
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Heure :
19:00 h
Adresse :
Maison des Relations Internationales
14 Descente en Barrat
34000 Montpellier