Les grandes formations musicales allemandes : L’Orchestre Philharmonique de Berlin
Archives Berliner Philharmoniker
Cycle de conférences
Par Jean-Pierre Cauquil
Deuxième partie
L’Orchestre Philharmonique de Berlin traverse sans trop de difficultés les épreuves de la Seconde Guerre mondiale, si ce n’est la recherche
d’un nouveau chef d’orchestre. En effet, dès la chute du régime nazi, Wilhelm Furtwängler sera interdit de direction. Bénéficiant du soutien
du général russe Bersarine, le jeune Leo Borchard réunira dans un Berlin en ruines un certain nombre de musiciens de la Philharmonie pour un premier concert d’après-guerre le 26 mai 1945. Trois mois plus tard, le 23 août, sa carrière est tragiquement interrompue. Sergiu Celibidache assure l’intérim avant le retour de Wilhelm Furtwängler, qui, lavé de tous soupçons, retrouve son poste de 1948 à 1954. À la mort de ce dernier, Herbert von Karajan prend la direction de la formation durant 34 années. Succédant à ce règne autocratique : Claudio Abbado, Simon Rattle et Kirill Petrenko ne cesseront de repousser les limites de l’excellence de la plus prestigieuse phalange symphonique du monde.
Jean-Pierre Cauquil est bien connu du public montpelliérain. Pendant plus de 40 ans, il a tenu, aux côtés de son épouse Maryvonne, la Boîte à Musique – haut lieu des mélomanes. Voici la deuxième partie de son nouveau cycle de conférences dans laquelle il partage son savoir sur la musique classique allemande.
