Atelier-rencontre avec la traductrice Stéphanie Lux
Nombre de places très limité. Merci de bien vouloir vous inscrire par retour e-mail à Janina Gillé
La salle exacte vous sera communiquée ultérieurement
Cet atelier s’adresse aux futur·es traducteur·ices qui souhaitent découvrir la traduction comme un geste créatif, politique, collectif — loin de l’isolement souvent associé à ce métier. À une époque marquée par les inquiétudes (intelligence artificielle, précarité, mutations du monde éditorial), nous proposons un espace pour réfléchir ensemble, partager, s’encourager et envisager la traduction non pas comme un risque, mais comme une aventure vivante.
Nous nous appuierons sur l’approche sensible et engagée de Stéphanie Lux : montrer les coutures du texte, assumer les doutes, accueillir les voix minorées, et considérer la traduction comme une traversée qui transforme autant le texte que celle ou celui qui le traduit.
Nous discuterons ensemble de ce qui fait la spécificité du geste traductif : l’écoute fine d’une voix, la construction patiente d’un passage d’une langue à l’autre, la créativité discrète mais déterminante qui fait advenir un texte dans une autre culture.
Nous verrons aussi comment le métier évolue, comment les maisons d’édition continuent de chercher des voix singulières, et comment les traductrices peuvent s’appuyer sur des réseaux, des collectifs et des pratiques solidaires pour ne plus travailler dans l’ombre ni dans la solitude.
Pour qui ?
Pour toutes les personnes qui envisagent la traduction littéraire — avec enthousiasme, hésitation ou curiosité — et qui souhaitent découvrir un métier où l’écoute, l’attention et le partage restent essentiels.

© Emmanuelle Descraques
Stéphanie Lux est née en Lorraine en 1978, basée à Berlin, traductrice littéraire de l’allemand et de l’anglais, elle a également été libraire occasionnelle pendant une dizaine d’années. Traductrice, entre autres, de Clemens J. Setz (Prix Georg Büchner 2021), Marianne Fritz (Le Poids des choses), Tamsyn Muir (la série du Tombeau Scellé), ou de Jens Harder (ALPHA, BETA I+ II, Gilgamesch), elle est lauréate du Prix Nerval-Goethe 2020 pour sa traduction de Katie de Christine Wunnicke (éditions Chambon). Des montagnes de questions, essai paru aux éditions La Contre Allée en 2024 dans la collection Contrebande, est le premier titre publié par elle-même.
Heure :
14:15 - 15:45 h
Adresse :
Université Paul-Valéry Montpellier 3
Route de Mende
34090 Montpellier