Alain Lance s’est fait connaître dans les années 70 avec « l’Ecran bombardé » (Action poétique 1970), et « Les réactions du personnel » (EFR. Petite Sirène 1977), et au fil des ans s’est imposé comme une figure importante et originale dans le paysage poétique d’aujourd’hui (« Distrait du désastre » Ulysse fin de siècle 1995, Prix Tristan Tzara 1996).
Mais Alain Lance est aussi un traducteur, un passeur essentiel de la poésie et de la littérature allemande. Voici ce qu’il écrit dans l’avant dire de son auto-anthologie « Temps criblé » poèmes 1962-1999 (Obsidiane & Le temps qu’il fait 2003) : « Dans les années 60, presque tous mes poètes de chevet sont des étrangers (…) les Allemands, Brecht surtout. Je rencontre Volker Braun en 1964 et commence à le traduire. Je souligne l’importance qu’ont eu, qu’ont toujours pour moi cette amitié et cette familiarité peu à peu acquise avec sa langue, sa poétique. Le détour par l’étranger et l’exercice de la traduction resteront dès lors une donnée constante de ma vie et de mon écriture. ».
La soirée se déroulera en deux parties : D’abord, Alain Lance nous lira quelques-uns de ses propres poèmes. La deuxième partie sera consacré à ses traductions de Volker Braun.
Il sera accompagné par Anne-Mareike Schultheis, lectrice du DAAD de l’Université Paul-Valéry Montpellier 3, qui lira les textes en allemand. La soirée pourrait ensuite s’achever par un dialogue avec le public, autour notamment du problème de la traduction de la poésie.
Heure :
19:00 h
Adresse :
Maison de la Poésie Jean Joubert
78 avenue du Pirée
Montpelllier