A partir du 17 septembre 2018 au cinéma Diagonal, Montpellier (et cela jusqu’aux vacances de la Toussaint). Programmation des séances à la carte sur demande des enseignants d’allemand et chefs d’établissements de l’académie de Montpellier.
Vous pouvez ici télécharger le dossier de présentation avec les descriptions détaillées, les conditions de réservation et les liens vers les dossiers pédagogiques/presse : SEANCES SCOLAIRES CINE ALLEMAND 2018
Dans le cadre de la première Quinzaine Franco-Allemande en Occitanie
À partir du CM1 (projection réservable à partir du 25 sept seulement)
Die Königin von Niendorf (Reine d’un été)
de Joya Thome, Allemagne, 2017, 1h07, avec Lisa Moell, Denny Moritz Sonnenschein, Salim Fazzani…
Prix du Public et Prix du Jury enfant au Festival Voir Ensemble de Grenoble
Les vacances viennent de commencer et Léa, 10 ans, n’a pas envie de partir en colonie car elle ne partage plus vraiment les centres d’intérêt des filles de son âge. Une après-midi, elle découvre une bande de garçons en train de construire un radeau et tente de se joindre à eux mais ils n’acceptent pas les filles… Quand ils la mettent au défi de prouver son courage et sa détermination, c’est le début d’un été riche en aventures.
Le récit qui se déroule dans une petite ville de campagne allemande dans les années 90 laisse transparaitre une douce nostalgie. Nostalgie du dernier été passé pour les enfants, nostalgie de l’enfance pour les adultes. Le film peut parler à toutes les générations, en étant appréhendé soit comme un miroir, soit comme un vieil album de photos de vacances. Au fil de l’été, Léa dévoilera sa compréhension du monde complexe des adultes et s’affirmera.
À partir de la 4ème
Tschick
de Fatih Akin, Allemagne, 2016, 1h33
avec Anand Batbileg, Tristan Göbel, Nicole Mercedes Müller…
Alors que sa mère est en cure de désintoxication et son père en voyage d’affaires avec son assistante, le jeune Maik s’ennuie, seul dans sa villa, sans réussir à profiter de l’été. L’un de ses camarades de classe, Tschick, un jeune immigré russe et adolescent rebelle, l’entraîne alors dans une virée en dehors de la ville, aux commandes d’une voiture volée. Ainsi commence pour les deux garçons une aventure hors du commun dont ils se souviendront longtemps, pendant cet été que l’un comme l’autre ne sont pas près d’oublier.
Tschick est l’avant-dernier film de Fatih Akin, jamais sorti sur les écrans français et son premier film jeunesse. Le réalisateur à succès adapte ici un best-seller adolescent et réalise un road-movie bucolique et attachant.
À partir de la 3ème
Das schweigende Klassenzimmer (La Révolution silencieuse)
de Lars Kraume, Allemagne, 2018, 1h51
avec Leonard Scheicher, Tom Gramenz, Lena Klenke, Jonas Dassler, Jördis Triebel, Florian Lukas, Ronald Zehrfeld…
Allemagne de l’est, 1956, le secteur est contrôlé par les Russes, cinq ans avant la construction du Mur. Kurt, Theo et Lena ont 18 ans et s’apprêtent à passer le bac. Avec leurs camarades, ils décident de faire une minute de silence en classe, en hommage aux révolutionnaires hongrois durement réprimés par l’armée soviétique. Cette minute de silence devient une affaire d’Etat. Mettre en question l’intervention des autorités, c’est être librepenseur, donc ennemi de l’Etat. Face à un gouvernement est-allemand déterminé à identifier et punir les responsables, les 19 élèves de Stalinstadt devront affronter toutes les menaces et rester solidaires.
Le film de Lars Kraume est porté par l’énergie de la jeunesse (puissamment rendue par une troupe de comédiens irrésistibles de fraîcheur), celle des lycéens qui reluquent les filles, dansent en cachette sur des airs de rock électrisants et se demandent ce que disent les médias de l’Ouest, de l’autre côté de ce qui deviendra bientôt un infranchissable Mur, de l’insurrection “contre-révolutionnaire” de Budapest. Kraume a admirablement soigné sa reconstitution d’époque. Il propose un éprouvant récit sur la violence du totalitarisme sans montrer des actes de violence. Un récit passionnant, peu à peu gagné par une très belle émotion.
À partir de la Seconde
Transit
de Christian Petzold, Allemagne, 2018, 1h40, VO allemand & français
avec Franz Rogowski, Paula Beer, Godehard Giese, Lilien Batman…
De nos jours, à Marseille, des réfugiés de l’Europe entière rêvent d’embarquer pour l’Amérique, fuyant les forces d’occupation fascistes. Parmi eux, l’Allemand Georg prend l’identité d’un écrivain mort pour profiter de son visa. Il tombe amoureux de Marie, en quête désespérée de l’homme qu’elle aime et sans lequel elle ne partira pas…
Christian Petzold, l’auteur talentueux de Barbara et de Phoenix, fait du cadre marseillais le lieu d’action unique de son dernier film. Une libre adaptation du roman d’Anna Seguers publié en 1944, retraçant la situation angoissante de réfugiés ayant fui le nazisme et se retrouvant coincés à Marseille, en attente d’un hypothétique visa et d’un bateau pour la liberté
À partir de la Seconde
In den Gängen (Une valse dans les allées)
de Thomas Stuber, Allemagne, 2018, 2h05
avec Franz Rogowski, Sandra Hüller, Peter Kurth… D’après la nouvelle “In the Aisles” de Clemens Meyer Prix Jury Œcuménique, Prix de la Guilde du Film – Berlinale 2018 Prix du Public – Festival du Film de Cabourg 2018
Le timide et solitaire Christian est embauché dans un supermarché. Bruno, un chef de rayon, le prend sous son aile pour lui apprendre le métier. Dans l’allée des confiseries, il rencontre Marion et en tombe immédiatement amoureux. Chaque pause-café est l’occasion de mieux se connaître. Christian fait également la rencontre du reste de l’équipe et devient peu à peu un membre de la grande famille du supermarché. Bientôt, ses journées passées à conduire un chariot élévateur et à remplir des rayonnages comptent bien plus pour lui qu’il n’aurait pu l’imaginer…
Thomas Stuber met le paquet sur les touchantes petites singularités des gens et contrebalance la mélancolie de l’histoire par des touches d’ironie. On pense à Wes Anderson, Roy Andersson et Aki Kaurismäki. Franz Rogowski, remarqué dans Transit de Christian Petzold, colle au personnage de Christian, calme, contemplatif et couvert de tatouages, guidé par le paternel Bruno (Peter Kurth), qui le prend sous son aile. Ces personnages souvent oubliés et négligés au cinéma, Stuber les dépeint avec esprit, humour, passion et même amour.
Heure :
0:00 h
Adresse :
Cinéma Diagonal
5 rue de Verdun
34000 Montpellier