Anton Bruckner (1824-1896) : seconde partie. Le Ménestrel de Dieu
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Une conférence par Jean-Pierre Cauquil, Boîte à Musique
Illustrée par des extraits de musique
ATTENTION AU CHANGEMENT DE LIEU, la conférence se tiendra au Salon du Belvédère, sur les toits du CORUM en remplacement à la Salle Pétrarque initialement prévu.
Ce n’est qu’à l’âge de soixante années qu’Anton Bruckner connaît la gloire. Malgré ses 28 années passées à Vienne, il reste ce paysan du Danube avec son apparence, ses manières et jusque dans sa foi fervente.
Depuis sa tendre enfance, il reste marqué par son éducation religieuse, vivant sans autre amour que l’Amour de Dieu, le seul qui puisse emplir son âme. De grande pureté de mœurs, il connaîtra tous les tourments de la solitude : les occasions de rencontres étaient rares et notre timide Bruckner les décourageait plus qu’ils ne les cultivaient. Il gardera cependant l’estime de Richard Wagner, de Franz Liszt et de ses brillants élèves Hugo Wolf et Gustav Mahler. Le message de ce visionnaire romantique est clair : il nous invite à un voyage au pays de la conscience éternelle. Cette recherche de l’expérience spirituelle, cette aspiration de l’être vers la transcendance, au travers d’une trame sonore héritée de la mystique du 13e siècle lui vaut le qualificatif de Ménestrel de Dieu.
