L’exposition rappelle une réalité peu connue : des résistants allemands et des pasteurs réformés cévenols se sont unis dans la lutte contre la dictature nazie dans la France occupée. Elle a été conçu par un passioné du sujet, Günter Leitzgen, professeur de français à Erlangen (Bavière). Dans sa partie principale, l’exposition retrace les chemins par lesquels les antifascistes allemands ont trouvé accès à la Résistance française et comment, finalement, ils ont fondé leur propre groupe de combat dans les Cévennes. Ce maquis qui ne formait pas un groupe homogène (puisqu’il comptait dans son sein plusieurs nationalités), était composé en majorité de communistes allemands rentrant de la guerre civile espagnole. Dans les Cévennes et notamment en Vallée française, région traditionnellement protestante et où la résistance était une tradition depuis les guerres de religion, des pasteurs réformés ont soutenu les maquisards. Pour cette exposition Günther a été à son tour appuyé par l’église protestante allemande, de sa ville Erlangen…ville qui fut créée par des Huguenots français qui fuyaient la répression après la révocation de l’Edit de Nantes. Le vernissage de l’exposition sera accompagné de la projection du film Un maquis allemand dans les Cévennes (40 min) réalisé par Günther Leitzgen. La présentation de l’expo est assurée par Evelyne Brandts qui tiendra le 19 novembre une conférence sur Les Cévennes, terre de refuge et de résistance.
En partenariat avec la Mission interdépartementale mémoire et communication de l’ONACVG autour du concept de mémoire partagée et de mémoires mêlées entre la France et l’Allemagne. Et sous le parrainage du laboratoire CRISES de l’Université Paul-Valéry.
Vernissage – mercredi, 4 novembre à 18h30 à la Maison de Heidelberg.
Heure :
toute la journée h
Adresse :
Maison de Heidelberg
4 rue des Trésoriers de la Bourse
34000 Montpelllier